Когда говорят о российской эмиграции начала ХХ века, то неизменно добавляют «белоэмиграция». Однако во Франции в 1930-е – 1940-е гг. существовала немногочисленная группа бывших солдат белых армий, которые симпатизировали СССР и исповедовали коммунистические идеи. Этих людей уместно назвать «покрасневшими белыми». Их организациями были «Союз возвращения на Родину», «Союз Друзей Советской Родины», «Союз Русский Патриот» в годы Второй мировой войны, а сразу после ее окончания «Союз советских граждан».

В докладе пойдет речь об активности членов этих обществ за два десятилетия:

– противостояние белой эмиграции;

– помощь НКВД в устранении советских невозвращенцев;

– участие в гражданской войне в Испании;

– интернирование во французских лагерях;

– участие в движении Сопротивления (помощь военнопленным, выпуск газет и листовок);

– репатриация конца 1940-х гг. и встреча с родиной.

Именно об этих действиях, об этих людях и их во многом трагичных судьбах и пойдет речь.

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Séminaire "Enjeux et méthodes". Les émigrés "blancs rougis"

par Alexeï Vovk, docteur en histoire, professeur d’histoire. Séminaire en ligne sur la plateforme ZOOM. Le lien vers la conférence sera envoyé au participants enregistrés deux heures avant le commencement de la séance.

À propos de l’émigration russe du début du XXe siècle, on parle toujours de « l’émigration blanche ». Cependant, il existait dans la France des années trente et quarante un groupe, peu nombreux, d’anciens soldats des armées blanches qui avaient développé des sympathies à l’endroit de l’Union soviétique et professaient des idées communistes. Il convient de les nommer les « blancs rougis ». Ils avaient des organisations comme « Union du retour à la Patrie », « Union des amis de la Patrie soviétique », « Union des patriotes russes » pendant la Seconde Guerre mondiale et « Union des citoyens soviétiques » juste après sa fin.

Notre intervention consistera à analyser l’activité des membres de ces sociétés pendant deux décennies :

– opposition à l’émigration blanche ;

– aide au NKVD à se débarrasser des « sans retours » soviétiques ;

– participation à guerre d’Espagne ;

– internement dans des camps français ;

– participation à la Résistance (aide aux prisonniers de guerre, publication de journaux et de tracts) ;

– rapatriement de la fin des années 1940 et découverte de la patrie.

C’est de ces actions, de ces personnes et de leurs destins souvent tragiques que traitera mon intervention.

La séance se déroulera en français sans traduction.